mercredi 17 décembre 2014

Les pollinisateurs en déclin depuis le 19ème siècle !!

Les abeilles françaises sont frappées d'une mortalité supérieure à la moyenne européenne. C'est le constat, pour 2012-2013, du programme de surveillance européenne de mortalité des abeilles, Epilobee. « Le terme mortalité englobe les colonies encore existantes mais trop affaiblies pour produire », précise Marie-Pierre Chauzat, de la direction des laboratoires de l'Anses, Agence nationale de sécurité sanitaire.

« En 2012-2013, la mortalité des abeilles en France est de 14,1%, seuls cinq pays ont un plus mauvais bilan », détaille Magali Chabert, du laboratoire de Sophia-Antipolis de l'Anses. Source: www.campagnesetenvironnement.fr E.P. - 16/12/2014



La raréfaction des insectes pollinisateurs, dont les abeilles, n’est pas une nouveauté. Selon une étude britannique publiée dans la revue Science, le phénomène trouverait ses origines à la fin du 19ème siècle, avec l’intensification de l’agriculture.
Observée dans tous les pays industrialisés, la surmortalité des abeilles résulte de nombreux facteurs, dont la destruction de l’habitat du fait de l’agriculture qui occasionne une moindre présence de fleurs, de plus nombreuses maladies, ainsi que de certains pesticides. Parmi ces derniers, les néonicotinoïdes, dont la toxicité pour ces insectes n’est plus à démontrer.

Si les néonicotinoïdes sont les coupables, il suffit de les interdire !!! J'ai essayé de retrouver les années, où ils auraient pu être employés sur ces 3 grandes cultures : tournesol, maïs et colza :

TournesolMaïsColza
Gaucho1991-19991991-2005jamais
Regent ts20042004jamais
Cruiserjamais2008-20102011


Force est de constater, sur un siècle, les utilisations potentielles ne permettent pas de mettre en évidence ce lien unique.

Les pollinisateurs sont essentiels au maintien de la biodiversité et de la productivité agricole, mais la destruction de l'habitat, la perte de ressources de fleurs, et l'utilisation accrue de pesticides sont à l'origine des baisses de leur abondance et de la diversité. Utilisation des documents historiques, nous avons évalué le taux d'extinction des abeilles et espèces de guêpes fleurs visite en Grande-Bretagne du milieu du 19e siècle à nos jours.

La phase la plus rapide de l'extinction semble être liée à des changements dans les politiques et pratiques agricoles commençant dans les années 1920, avant l'intensification agricole provoquée par la Seconde Guerre mondiale, souvent cité comme le pilote le plus important de la perte de biodiversité en Grande-Bretagne.

Le ralentissement du taux d'extinction depuis 1960 est peut être dû à la disparition des espèces les plus sensibles et / ou des programmes de conservation efficaces.

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